"Le Mémorial de la Section F"

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L'action du SOE en France

Le Special Operations Executive et son action en France. Extraits de la plaquette éditée par J.D. Sainsbury pour l'inauguration du monuments aux morts de la Section F du SOE, en mai 1991, à Valençay (France, département de l'Indre)

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Ce qu'était le SOE

Le S.O.E. (Special Operations Executive) était un service secret britannique formé en juillet l940, peu après la défaite de la France, pour encourager la résistance des populations civiles dans l'Europe occupée par les Nazis, et promouvoir le sabotage et la subversion. La formation du S.O.E. fut inspirée par Winston Churchill, qui lui apporta un soutien continu jusqu'à sa dissolution en 1946, après que sa mission eut été accomplie.

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Ses bases logistiques

L'Etat-major du S.O,E. était situé à Londres, dans Baker Street, artère rendue célèbre par Sherlock Holmes ; les sections administratives et territoriales y occupèrent trois immeubles de bureaux. D'autres locaux, généralement proches Baker Street, servaient principalement pour des entrevues et pour le briefing des agents. Des demeures à la campagne appelées "postes" abritaient d'autres activités. La plupart étaient des centres de formation pour les agents, y compris les opérateurs radio. D'autres étaient destinés à la recherche sur des matériaux et équipements pour des opérations de sabotage et à leur fabrication : burettes d'huile remplies de sable et pistolets graisseurs remplis d'abrasif très utilisés pour le sabotage des chemins de fer, etc. (...) Les postes qui échangeaient des messages radio avec les agents sur le terrain n'étaient pas les moins importants.

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Les branches françaises du SOE

Les opérations du S.O.E. en France étaient dirigées par deux sections territoriales basées à Londres : la Section F, sous contrôle britannique et strictement apolitique, et la Section RF, qui était en rapport avec le quartier général des Français Libres du Général de Gaulle. Il existait en outre deux sections plus petites : "DF", qui organisait des filières d'évasion et "EU/P", qui s'occupait de la communauté polonaise en France. Vers la fin de 1942, une section supplémentaire, dénommée "AMF", fut créée à Alger. Elle prit en charge la plupart des opérations dons le sud de la France et s'occupa da la planification et de la préparation du soutien que la Résistance apporterait aux débarquements ultérieurs sur la côte méditerranéenne.

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Les groupes Jedburgh

Dans les premiers mois de 1944, un grand nombre de groupes de trois hommes, qui comportaient toujours un Français, mais qui comprenaient aussi Américains et Britanniques, s'entraînèrent en Angleterre, On les appelait les groupes "Jedburgh", du nom de code donné à ce plan, et on les parachuta en uniforme du début du mois de juin à la mi septembre 1944 avec ordre d'entrer en contact avec la Résistance, qui était maintenant en grande partie organisée en maquis. Ils apportaient avec eux des moyens de communication radio grâce auxquels ils pouvaient demander des approvisionnements supplémentaires en armes, munitions et explosifs ; mais leur tâche principale, outre d'étoffer le commandement, était de pousser les groupes de 1a Résistance à coordonner leurs actions avec les plans locaux des Alliés qui progressaient, afin d'aider au maximum les forces de libération.

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Les rôles du SOE : communications et messages

Communications et transports jouaient un rô1e essentiel dans le développement et l'entretien des forces de la résistance. Les communications reposaient principalement sur des liaisons radio directes par émetteurs- récepteurs, à quoi s'ajoutaient de nombreux "messages personnels" convenus à l'avance que diffusait la B.B.C. Cas messages servaient principalement à annoncer des opérations aériennes : parachutages d'agents ou de matérie1, atterrissages d'avions légers qui amenaient ou venaient prendre des agents, Il servaient également, par exemple, à authentifier des agents ou des transactions financières.

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Les rôles du SOE : transports et livraisons

Pendant quelque temps le S.O.E. entretint une véritable petite flotte privée constitué d'embarcations de toute nature, y compris des bateaux de pêche français, basée sur la Helford en Cornouailles et permettant de gagner les côtes nord et sud de la Bretagne. Une organisation assez similaire, qui était basée à Gibraltar et dont la plupart des hommes appartenaient à la Marine Polonaise Libre, assura entre avril et novembre 1942 le transport dans les deux sens de plus de 50 agents de la Section F sur une liaison avec la côte sud de la France, qui n'était pas encore occupée. Parfois on utilisait des sous-marins pour le transport des agents. Quelle qu'ait été l'importance de ce trafic maritime, la plus grande partie du personnel et la quasi-totalité du matériel et des approvisionnements furent transportés par voie aérienne, principalement par deux escadrilles "missions spéciales"de la R.A.F., basées à Tempsford dans le Bedfordshire. A partir du début de 1944 d'autres escadrilles de l'aviation de bombardement, des avions de transport du Groupe 38 et des appareils de l'armée de l'air américaine prirent part à ces opérations, à une cadence qui s'accélérait à mesure que se rapprochait le Jour J et que la Résistance, au cours de l'été 1944, s'engageait dans une guerre moins clandestine. A partir du début de l'été 1943, le soutien aérien à la France du sud vint principalement d'Alger. Jusqu'au mois de septembre 1944, les sections F, RF et AMF réunies avaient organisé la livraison en France, essentiellement par parachutages, de plus de 10.000 tonnes d'armement et de ravitaillement, dont suffisamment d'armes pour équiper plus de 200.000 résistants. Ces trois mêmes Sections envoyèrent en France le nombre élevé de 2.000 agents, y compris les groupes Jedburgh et d'autres qui partaient en uniforme.

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Qui étaient les agents

Plus de la moitié des hommes et femmes recrutés comme agents de la Section F étaient des Britanniques, les autres appartenant à de nombreuses nationalités différentes. Ils étaient également d'origines et de professions très diverses, bien que nombre d'entre eux fussent trop jeunes pour avoir commencé une carrière. Certains avaient travaillé dans l'enseignement, dans les arts, le commerce ou la justice ; d'autres étaient propriétaires fonciers, jockeys, pilotes de course, artistes de cirque. Chez les femmes, beaucoup étaient mariées, plusieurs avaient des enfants ; il y avait une grand-mère, deux soeurs ; deux groupes étaient formés de frères et soeurs. Tous, hommes et femmes, étaient motivés par la haine de l'idéologie nazie, l'amour de la liberté et la volonté de contribuer personnellement à la libération de la France. Avant leur engagement, ils avaient été prévenus que leurs chances de survie étaient estimées à environ une sur deux, mais en réalité presque trois agents sur quatre survécurent. (...)
plus de quatre cents agents de la Section F, dont 39 femmes. qui de mai 1941 à août 1944 débarquèrent, atterrirent ou sautèrent en parachute pour servir comme chefs de réseaux, officiers de liaison, opérateurs radio, instructeurs pour l'armement ou le sabotage, ou courriers. A eux tous, ils créèrent des réseaux qui finirent par couvrir presque toute la France.

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Les noms de code

Avant de partir pour la France, chaque agent se voyait attribuer un nom de code opérationnel. La plupart des noms de code opérationnels de la Section F étaient empruntés aux métiers et aux professions (par exemple, PLUMBER) ; un plus petit nombre, d'attribution en général plus ancienne, renvoyait à des noms d'arbres et de plantes (par exemple, REDWOOD). Ces noms de code n'étaient pas utilisés sur le terrain, et d'ailleurs certains agents ne semblaient pas comprendre leur importance ; mais ils étaient employés quotidiennement par Baker Street, où chaque réseau était connu sous le nom de code de son responsable (par exemple, MUSICIAN). Chaque agent recevait en outre un "nom de guerre", qui était normalement un prénom ou un surnom français, et qui représentait le moyen normal d'identification sur le terrain et dans les messages radio, lesquels comportaient souvent un préfixe, comme par exemple, "pour Marie", "de la part de Nicolas", etc. Et enfin, il y avait le nom, nécessairement français, qui figurait sur les faux papiers de l'agent. En France, depuis la guerre, on a tendance à désigner les réseaux de la Section F par le nom de guerre de leur responsable, parfois associé au nom de code opérationnel (par exemple, Sylvestre / Farmer). On les appelle aussi fréquemment "Réseaux Buckmaster" ou "Réseaux Buck", du nom du Colonel Maurice Buckmaster, qui prit la succession du Commandant H.R. Marriott à la tête de la Section F vers la fin de 1941 et y demeura jusqu'à la libération de la France.

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Premier parachuté, premier réseau

Le premier agent de la Section F à avoir été parachuté en France avec succès fut l'opérateur radio Georges Bégué, qui était l'officier de l'armée britannique sous le pseudonyme George Noble. Il sauta en parachute entre Valençay et Levroux dans la nuit du 5 au 6 mai 1941 sous le nom de code BOMBPROOF, qui avait été choisi parce que Bégué avait survécu à une bombe larguée pendant le Blitz sur Londres, qui avait tué deux de ses amis et en avait sérieusement blessé un troisième. La mission de Bégué, dont il s'acquitta rapidement, était d'entrer en contact avec Max Hymans, qui avait été député de la circonscription de Valençay, et dont la maison de campagne se trouvait aux environs. Bégué put transmettre que Hymans acceptait de coopérer avec Londres et d'apporter son soutien à la fondation de groupes de résistance locaux, sur quoi Pierre de Vomécourt fui parachuté sur le site sous le nom de code AUTOGIRO pour créer le premier réseau de la Section avec Bégué comme opérateur radio. AUTOGIRO restera en activité jusqu'au début de l'année l942, date à laquelle le réseau fut démantelé après 1'arrestation de Pierre de Vomécourt, qui survécut à la guerre à Colditz. Georges Bégué s'enfuit en Espagne et regagna Londres. où il travailla à l'état-major de la Section F, chargé des communications radio avec les agents sur le terrain. On lui attribue l'invention du système de messages personnels diffusés par les services internationaux de la B.B.C.

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Les actions du SOE : de 1941 à 1943

Pendant le reste de l'année 1941 et les deux années de frustration 1942 et 1943, les réseaux furent occupés à développer des groupes de résistance, d'abord en formant des "comités de réception" qui assuraient le guidage des bateaux ou des avions à l'arrivée et prenaient en charge le personnel, les armes et le explosifs, conduisant rapidement jusqu'à leur destination les nouveaux agents qui venaient d'arriver, et entreposant les armes pour un usage ultérieur. Suivait un entraînement des résistants locaux à l'usage des armes et aux méthodes de sabotage ; une campagne de harcèlement des forces d'occupation, même si elle ne fut qu'intermittente, commença. Bien que l'essentiel de l'effort portât sur les coupures de lignes de téléphone et de chemin de fer ainsi que sur les embuscades tendues aux patrouilles et convois allemands (au risque de sévères représailles contre la population civile), il y eu quelques actes de sabotages importants, spectaculaires et pleinement réussis, dont ceux perpétrés par le réseau STOCKBROKER contre les usines Peugeot à Sochaux-Montbéliard, par TINKER contre des locomotives et une rotonde à Troyes, et une série d'opérations conduites par MUSICAN dans le nord-est de la France ne sont que des exemples.

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Les actions du SOE : le jour J

La mission la plus importante des réseaux au moment où les armées alliées prenaient solidement pied sur e sol de France était d'empêcher les renforts allemands d'atteindre le champ de bataille de Normandie en coupant les liaisons routières et ferroviaires qui menaient au front. Ils étaient chargés en outre de gêner le commandement et le contrô1e de l'ennemi, principalement en coupant les lignes de téléphone. Des missions pour chaque réseau avaient été fixées à l'avance, et elles furent exécutées dès réception de messages personnels convenus, surtout au cours de la nuit du 5 au 6 juin. Par exemple, l'un des plus remarquables succès de la Résistance à cette époque fut la succession de retards et les dommages considérables infligés à la division de Panzer SS "Das Reich" dans sa difficile progression depuis le sud de la France d'où elle remontait pour prendre part à des contre-attaques sur la tète de pont alliée. Elle ne put arriver à temps pour modifier l'issue de la bataille. Une fois que les forces alliées eurent effectué leur percée par delà leurs têtes de pont et commencé leur progression à travers la France les groupes de la Résistance apportèrent une aide appréciable en menant campagne plus à découvert, libérant dans bien des cas villes et villages avant l'arrivée des Alliés, en assurant des reconnaissances et en fournissant des renseignements, et de manière générale en préparant la voie aux différentes offensives vers les Pays-Bas et l'Allemagne.

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Le coût humain...

Ces résultats furent obtenus au prix de la perte de nombreuses vies humaines et de grandes souffrances. Des dizaines de milliers de Français et de Françaises furent déportés et moururent en camp de concentration. Leur souvenir est perpétué par le splendide monument érigé derrière Notre- Dame, sur l'Ile de la Cité, à Paris, Il y a des monuments à la Résistance dans toute la France, qui vont des petites stèles dressées à l'emplacement où des résistants isolés furent tués au combat, en passant par celles des villes et villages qui indiquent fréquemment le nom du Maquis ou du Réseau dont elles rappellent le souvenir, jusqu'au grand mémorial national du Mont Mouchet (Haute Loire). Le monument de Valençay est élevé à la mémoire des 91 hommes et 13 femmes, dont il porte les noms, tous agents de la section F du S.O E., qui moururent, la plupart en camp de concentration, pour avoir travaillé avec la Résistance française.

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Le Mémorial de la Section F à Valençay

naissance du projet

Le Mémorial de la Section F fut inauguré le 6 juin 1991, jour du cinquantième anniversaire de l'envoi en France du premier agent de la Section F, par Monsieur André Méric, Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, en présence de la Reine-Mère, Sa Majesté La Reine Elizabeth. L'idée d'un mémorial naquit d'une heureuse coïncidence : la préparation d'une esquisse et la rédaction d'une liste d'agents qui avaient perdu la vie, ces deux choses étant réalisées tout fait séparément. Les résultats furent transmis à la Fédération Nationale Libre Résistance (Amicale "Buck") à toutes fins utiles. Deux membres de l'Amicale des Anciens Résistants Nord Indre-Vallée du Cher, Mme Pearl Cornioley qui était à l'époque le Capitaine Pearl Witherington, W.A.A F., et dirigeait le réseau WRESTLER dans le nord de l'lndre en 1944, et M.Paul Guerbois qui avait été jeune officier dans le Maquis auprès duquel Wrestler opérait, perçurent et saisirent cette occasion. Ils se chargèrent de convaincre le maire et le conseil municipal de Valençay que c'était à valençay même, centre des premières actions de la Section F, que lc monument devait être érigé, et ils se chargèrent également de créer une association de soutien pour collecter les fonds nécessaires et superviser la construction du monument. Monsieur Jean-Bernard Badaire, Président de la Fédération Nationale Libre Résistance, fut élu à la présidence de la nouvelle "Association Nationale pour l'Edification du Mémorial des Agents du S.0.E. et Aviateurs Alliés des Services Spéciaux Tombés en Mission". La ville de Valençay offrit un très beau site et le Conseil Général de l'Indre approuva très vite le projet et apporta son aide à la préparation du site dans le cadre d'un plan de circulation.

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Le Mémorial de la Section F à Valençay

sa réalisation

Sous la direction de l'architecte nommé par l'association, Monsieur J.-P. Caillaudeau, la construction dura de décembre 1990 à avril 1991. Son côut s'éleva à 500.000 F. environ, dont la plus grande partie fut collectée en France, où près de 500 personnes se joignirent au gouvernement, aux collectivités territoriales, aux associations d'anciens combattants et aux entreprises commerciales, dans une campagne de collecte qui connut un magnifique succès. La contribution britannique, qui s'éleva à plus de 15.000 livres (150.000 F), fut apportée sous la forme d'importantes subventions versées par le Gerry Holdsworth Special Forces Charitable Trust et le Foreign and Commonwealth Office, ainsi que par souscriptions privées. Après l'inauguration, la propriété du monument fut transférée à la ville de Valençay, à laquelle les générations futures resteront reconnaissantes, et il est maintenant confié à la garde du conseil municipal.

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Le Mémorial de la Section F à Valençay

sa signification

Le monument, qui porte le nom "Spirit of Partnership" ("L'Esprit de coopération") a été conçu par Elizabeth Lucas Harrison, elle-même réfugiée ayant fui le régime hitlérien, résidant à Londres et créatrice d'autres oeuvres sur des thèmes voisins, notamment du mémorial de la Royal Air Forces Escaping Society dans la crypte de l'église St Clement Danes à Londres. Il symbolise la coopération entre le SOE et la Résistance sous la forme de deux colonnes, la noire évoquant la nuit et le caractère essentiellement secret des opérations de la résistance, la blanche le courage éclatant qui finit par triompher. Les deux colonnes sont réunies par la lune, sous laquelle se retrouvaient le SOE et la Résistance dans toutes sortes d'opérations clandestines, mais tout spécialement pendant les parachutages et atterrissages qui apportaient agents et approvisionnement. Trois projecteurs au pied du monument rappellement la piste balisée par des feux en L que délimitaient les "comités de réception" pour permettre aux Lysander et Hudson de la 161ème escadrille de la RAF d'atterrir la nuit sur des terrains de fortune.

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AGENTS DU SOE « F » MORTS POUR LA LIBERATION DE LA FRANCE

Agazarian, Capitaine J.C.S., Royal Air Force Volunteer Reserve.
Alexandre, Lieutenant R.E.J., General List.
Allard, Lieutenant E.A.L., General List.
Amphlett, Lieutenant P.J., General List.
Amps, Lieutenant J.F., General List.
Antelme, Commandant J.A.F., General List.
Barrett, Capitaine D.J., Royal Air Force Volunteer Reserve.
Beauregard, Lieutenant A., Canadian General List.
Bec, Lieutenant F.E., General List.
Beekman, Lieutenant Y.E.M., Women’s Auxiliary Air Force.
Benoist, Capitaine R.M.C., General List.
Bertheau, Lieutenant L.E.D., General List.
Bieler, Commandant G.D.A., Régiment de Maisonneuve, Canadian Infantry Corps.
Bloch, Lieutenant A.G., General List (sous le nom de A.G. Boyd)..
Bloch, Sous-lieutenant D.M., Women’s transport Service (F.A.N.Y.).
Bloom, Lieutenant M.R., General List.
Borrel, Lieutenant A.R., Women’s Transport Service (F.A.N.Y.).
Bouguennec, Lieutenant J., General List (sous le nom de F. Garel)..
Byck, Sous-lieutenant M.T., Women’s Auxiliary Air Force.
Byerly, Lieutenant R.B., Canadian General List.
Cauchi, Capitaine E.J.D., General List.
Clech, Lieutenant M., General List.
Clement, Lieutenant G., Royal Armoured Corps.
Coppin, Lieutenant T.C., General List.
Damerment, Sous-lieutenant M.Z., Women’s Transport Service (F.A.N.Y.).
Defence, Capitaine M.E., General List.
Defendini, Lieutenant A., General List.
Demand, Lieutenant G.W.H., General List.
Deniset, Capitaine F.A., Royal Canadian Artillery.
Detal, Lieutenant J.T.J.M., General List.
Dowlen, Lieutenant R., General List.
Dubois, J.R.A..
Duboudin, Capitaine E.G.J., General List.
Duclos, Lieutenant P.F., General List.
Finlayson, Lieutenant D.H., General List.
Fox, Lieutenant M.G.F., General List.
Frager, Commandant H.J.P., General List.
Gaillot, Lieutenant H.H., General List.
Garry, Lieutenant E.A.H., General List.
Geelen, Lieutenant P.A.H., General List.
Graham, Sergent H.H., Royal Artillery..
Grover-Williams, Capitaine W.C.F., General List.
Hamilton, Lieutenant J.T., General List.
Hayes, Capitaine V.C., General List.
Noor Inayat Khan, Sous-lieutenant, Women’s Auxiliary Air Force.
Jones, Capitaine S.C., Royal Engineers.
Jumeau, Capitaine C.M., Intelligence Corps.
Landsdell, Lieutenant A.R., General List.
Larcher, Lieutenant M.L.M.A., General List.
Leccia, Lieutenant M., General List.
Ledoux, Capitaine J.P.H., Highland Light Infantry.
Lee, Capitaine L, M.C., Royal Armoured Corps.
Lefort, Sous-lieutenant C.M., Women’s Auxiliary Air Force.
Leigh, Sous-lieutenant V.E., Women’s Transport Service (F.A.N.Y.)
Lepage, Sous-lieutenant M.A., United States Army.
Lesout, Sous-lieutenant E., United States Army.
Levene, Lieutenant E.F., Royal Artillery. (*)
Macalister, Capitaine J.K., Intelligence Corps.
McBain, Sous-lieutenant G.B., Royal Air Force, Volunteer Reserve.
Makowski, Capitaine S., General List.
Malraux, Lieutenant C.R., General List.
Mathieu, Sergent R.M.A., Armée française.
Maugenet, Lieutenant A.A.J., General List.
Mayer, Lieutenant J.A., General List.
Menesson, Capitaine J.F.G., General List.
Michel, Lieutenant F.G., General List.
Montalembert, Lieutenant Comte A. de, General List.
Mulsant, Capitaine P.L., General List.
Newman, Capitaine I., General List.
Norman, Commandant G.M., Durham light Infantry.
Pardi, Lieutenant P.B., General List.
Pertschuk, Lieutenant M., General List.
Pickersgill, Capitaine F.H.D., Canadian Intelligence Corps.
Plewman, Sous-lieutenant E.S., Women’s Transport Service (F.A.N.Y.)
Rabinovitch, Capitaine A, General List.
Rafferty, Capitaine B.D., Royal Berkshire Regiment.
Rechenmann, Capitaine C., General List.
Renaud, Lieutenant J., General List.
Renaud-Dandicolle, Capitaine J.M., General List (sous le nom de J. Danby).
Rolfe, Sous-lieutenant L.V., Women’s Auxiliary Air Force.
Rowden, Lieutenant D.H., Women’s Auxiliary Air Force.
Rudellat, Sous-lieutenant Y.C., Women’s Transport Service (F.A.N.Y.)
Sabourin, Lieutenant R., Canadian General List.
St.Genies, Capitaine M.J.G. de, General List.
Sarrette, Capitaine P.F.M., General List (sous le nom de P. Sawyer).
Schwatschko, Lieutenant A., General List (sous le nom de A. Shaw).
Sevenet, Capitaine H.P., General List (sous le nom de H.P. Thomas).
Sibrée, Lieutenant D.W., General List.
Simon, Sous-lieutenant J.A.R., General List.
Simon, Lieutenant O.A.G., General List.
Sinclair, Lieutenant J.A.E.M., General List.
Skepper, Capitaine C.M., General List.
Soskice, Sous-lieutenant V.A., United States Army.
Steele, Capitaine A., General List.
Suttill, Commandant F.A., East Surrey Regiment.
Szabo, Sous-lieutenant V.R.E., Women’s Transport Service (F.A.N.Y.)
Tessier, Capitaine P.R., Reconnaissance Corps.
Trotobas, Capitaine M.A.R., Manchester Regiment.
Ullman, Lieutenant P.L., United States Army.
Vallee, Capitaine F., M.C., Armée française.
Wilkinson, Lieutenant E.M., Royal Air Force, Volunteer Reserve.
Wilkinson, Capitaine G.A., General List.
Worms, Lieutenant J., General List (sous le nom de J. de Verieux).
Young, Lieutenant J.C., General List.

(*) Felangue, Lieutenant E.F., Royal Artillery (sous le nom de Levene) - note de la part de son fils, Nigel Felangue (FELANGUE@aol.com)







Remerciements

Extraits de : "Le Mémorial de la Section F". Paraissent avec l'autorisation de l'auteur, JD Sainsbury, et des détenteurs du Copyright, The Special Forces Charitable Trust.
Extracts from "Le Mémorial de la Section F". Appear with the permission of the editor, JD Sainsbury, and the holders of the Copyright, The Special Forces Charitable Trust.

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